- mycélium
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• mycelium 1842; mycélion 1840; lat. bot. (1832), du gr. mukês→ -myces♦ Bot. Appareil végétatif filamenteux, élaboré par de nombreux champignons. Mycélium cloisonné, continu.mycéliumn. m. BOT Appareil végétatif des champignons, formé de filaments plus ou moins ramifiés, cloisonnés (hyphes) ou non (siphons).⇒MYCÉLIUM, subst. masc.BOT. Ensemble de filaments plus ou moins ramifiés formant la partie végétative d'un champignon. Synon. blanc de champignon. Les champignons tiennent le milieu entre les algues et les lichens. Ils naissent de petites agglomérations de fibres blanches, soyeuses, adhérentes au sol, qui le couvrent parfois d'une sorte de germination poussiéreuse, pareille à des traînées de farine. Nos paysans appellent cette sorte de moisissure «la mère des ceps». Elle ne leur est point particulière. Elle a un nom scientifique «le mycélium». Elle engendre tout champignon (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p.161). Un grand nombre de ces Champignons (...) ont une vie aquatique et se reproduisent par cellules nageuses; les autres (...) sont dépourvus de cellules nageuses. Chez les uns et chez les autres, le mycélium est représenté par des tubes ou hyphes ramifiés, sans cloisons cellulaires, contenant de nombreux noyaux (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.790). V. multiplicatif ex. de Plantefol.Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Var. vieillie, Lar. 19e-20e: -lion. Plur. des mycéliums. Étymol. et Hist. 1840 (Ac. Compl. 1842: Mycélion. Blanc de champignon); 1855 mycélium (LITTRÉ-ROBIN). Empr. au lat. sc. mycelium «id.» (1832 FRIES d'apr. NED), formé à l'aide du gr.
«champignon» et d'un suff. -ium avec -l- épenthétique, peut-être d'apr. épithélium. L'angl. mycelium de même sens est att. dep. 1836 ds NED.
mycélium [miseljɔm] n. m.ÉTYM. 1846; mucélion, 1842; lat. sc., du grec mukês.❖♦ Bot. Ensemble des filaments, plus ou moins ramifiés, qui proviennent des spores et constituent le thalle des champignons. || Du mycélium. ⇒ Mycélien.
Encyclopédie Universelle. 2012.